Grippe aviaire

La grippe aviaire est présente depuis de nombreuses années dans le monde s’est fait plus amplement connaître en France depuis quelques mois. Les échanges internationaux n’y étant pas pour rien, puisqu’il aide ce virus à se propager rapidement et à grande échelle. Ce nouvel épisode de grippe aviaire, de plus en plus ravageur, ne porte aucun préjudice à l’homme. Ouf ! Nous pouvons continuer à manger nos bonnes volailles.

Les sujets meurent très rapidement après avoir été atteints par le virus et le transmettent à leur congénère tout aussi rapidement (via l’air et la fiente), engendrant de grandes pertes pour les producteurs. Les services sanitaires se doivent donc de prendre des solutions radicales pour limiter sa propagation et de rappeler que la négligence de certains peut mener à des conséquences désastreuses.

Cependant des manières différentes de penser sont observables. Celle d’une politique qui pense atteindre le Risque zéro en aseptisant systématiquement, c’est-à-dire en tuant un maximum de microbes pour rendre les choses propres. Et celle des paysans, pris parfois pour des inconscients,  qui pensent que la gestion de ces risques par l’État n’aboutit qu’à la création de souches encore plus résistantes.

Il est vrai qu’il peut être dur de s’imaginer pouvoir cohabiter avec des microbes et pourtant ils sont omniprésents. Tuer un microbe inoffensif, c’est laisser la place à un autre qui, pour se protéger d’agents qui pourraient lui nuire,  va muter. Tout être vivant cherche à lutter pour survivre, chaque lutte lui permettant d’être plus résistant. Alors, accepter cette aseptisation n’est ce pas donner la voix libre à des virus provoquant la grippe aviaire de devenir plus virulents ? N’est ce pas rendre les volailles plus vulnérables à ce type de virus ? Une résistance peut être tout aussi bien acquise par un microbe, que par une volaille. Donc ne serait ce pas plus judicieux de rendre nos volailles résistantes à ce pathogène ? Une étude de l’OMS prouve que des poules de basse-cours résistent à des virus hautement pathogènes. Cette façon de voir les choses, bien qu’en incohérence avec le système productiviste actuel, est certainement la plus naturelle. Certain grand groupe industriel qui exportent y joue leur carrière. Es-ce de là que viens cette pression insupportable à s’en dégouter de son métier? Désormais le virus est présent, et même si dès l’arrivé du beau temps le virus sera détruit, nous risquons de le revoir tous les ans !

 

Lisez donc ce super article de sauve qui poule ci-dessous ! Et n’hésitez pas à partager !

COLLECTIF SAUVE QUI POULE – MANIFESTE

 

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