La pintade de lait pour régaler vos papilles

Descriptif produit 

Vous connaissez bien la pintade, originaire de Guinée, viande au couleur jaune et un goût qui s’approche du gibier.  Les pintades de lait sont élevées avec nos chapons et nos poulardes.   Elles bénéficient de lait entier  pour compléter leur alimentation. Celui-ci permettra de donner de la tendreté et un moelleux à la viande avec une couleur légèrement plus blanche. Elle peut s’accompagner de nombreux plats, légumes ou fruit. Avec ses 2kg, vous pourrez régalez 6 à 8 personnes.

Idée recette

  1. Préchauffez le four à 200°C
  2. Mettre du gros sel à l’intérieur de la volaille uniquement ou de la farce avec les abats et des petits légumes
  3. Faire cuire la volaille filet vers le bas, de manière à faire cuire la viande dans son gras. Ne pas percer la peau. Comptez une heure de cuisson par kilo
  4. Arroser la viande avec son jus tout les 15 minutes, prendre de l’eau au départ s’il n’y a pas encore de jus

Environ 30 minutes avant la fin de cuisson, retourner la volaille filet vers le haut pour la faire dorer.

Nos pintades de lait avec nos chapons

Grippe Aviaire. Influenza Aviaire Hautement Pathogène.

Comment j’ai vécu, comment je vis cette tragédie ?

Nous avons entendu parler de cette maladie, la première fois, il y a peut-être près de 15 ans. C’était loin, en Asie, mais on parlait de possible transmission à l’homme ; dans des cas extrêmes d’une grande promiscuité homme / volailles. Mais les oiseaux migrateurs étaient déjà désignés, à l’époque comme principaux vecteurs de la maladie.

Pourtant, à bien y regarder le développement de la maladie suivait davantage les voies de communication des humains, plutôt que celles des oiseaux……. Mais y’avait déjà quelques cas dans l’Est de l’Europe.

Il y 5 ans en 2017 les premiers cas dans le département des Deux-Sèvres, qui faisaient suite à des cas plus nombreux dans le sud-ouest de la France, avec des abattages massifs de volailles saines, bien souvent, presque exclusivement des canards gras: principe de précaution. Et des témoignages de détresse des éleveurs, qui étaient souvent taxés de « mauvais «  éleveurs.

Chez nous ce n’était à l’époque que  5 ou 6 cas isolés, (dont 2 collègues que personne ne pouvait qualifier de négligents)

Aux dires de ces collègues, la gestion du nettoyage/désinfection  des élevages évoquait davantage les méthodes de la Gestapo, aux temps de l’occupation : les éleveurs étaient complètement dépossédés de leurs responsabilités, par des vétérinaires absolument pas préparés à une telle responsabilité ; mais qui exerçaient une pression complètement dingue sur les éleveurs, traquant la moindre poussière, dans les recoins les plus inaccessibles !

Depuis, nous nous sommes malheureusement habitués, presque chaque année à un nouvel  épisode dans les élevages de canards du sud-ouest, avec à chaque fois des drames humains ! Tant que c’est au loin !, ou alors que ce ne sont que des cas vraiment isolés chez nous !…………..

Mais au début de cette année, un développement fulgurant, et très inquiétant en Vendée, département très proche, géographiquement, et économiquement de chez nous. C’était la cata, la- bas, et on ne voyait vraiment pas ce qui pourrait nous protéger du même sort….

La Vendée a payé un  tribut particulièrement lourd, plus de 500 élevages touchés, car située au cœur d’une région extrêmement dense en élevages de volailles hors-sol. Et les départements limitrophes ( 49 et 44 plus de 100 cas chacun, et 79, « seulement «  53 cas)un peu moins impactés.

Et, dans cette gestion de catastrophe, le plus dur, pour  nous, a souvent été ce sentiment d’arbitraire des décisions : qui commande ?

C’est ainsi, qu’au nom de la protection des couvoirs, et élevages de  reproducteurs les pouvoirs politiques nous ont imposé le vide total de notre élevage pendant au moins un mois. Nous avons comme ça été plus de 200 élevages, dans le seul département des Deux-Sèvres a devoir abattre des animaux sains, avant qu’ils ne soient arrivés à maturité, sous la menace de se les faire abattre et envoyés à l’équarrissage, par les pouvoirs publics, et au frais de l’Etat, bien sûr. Nous avons ainsi abattu des poulets  de 12 semaines d’âge (contre 16 semaines habituellement), et, pour que cette viande ne soit pas perdue, nous en avons fait des rillettes, pour limiter la perte.

Quel gâchis. Vous imaginez notre colère d’éleveurs.

Ce sont les organisations professionnelles industrielles qui commandent leurs solutions à l’Etat. Et, je suis particulièrement en colère contre ce gouvernement qui ne sait, ou ne veut pas arbitrer pour la défense de l’élevage paysan.

Nous, les éleveurs de volailles de plein-air, fermiers ou bio recevons, souvent une bonne écoute des fonctionnaires des services vétérinaires, mais nous sentons très bien, que les décisions se prennent en haut !  

Depuis  3 ou 4 ans, je représente la Confédération Paysanne, au sein de l’interprofession  volaille, au niveau national. Pour eux, une seule cause à cette épidémie : la diffusion par les oiseaux migrateurs, et nos élevages plein-air en sont le relais. J’entends les discours des industriels, qui ne raisonnent que désinfection, sectorisation, homogénéisation, hygiène ++. Et normes, et sanctions pour ceux qui ne respectent pas…..Mais je n’y ai jamais entendu prononcer les mots de limitation de densité et de concentration. De même la biodiversité ……Un autre monde ! Et, dans ces milieux d’élevages intensifs, de grands abattoirs, de fabricants d’aliment, de grands couvoirs, on parle beaucoup d’export, de compétitivité …,etc , mais pas beaucoup des femmes et hommes qui travaillent là-dedans, ni  de relation avec  leurs animaux.

L’interprofession, qui est censée représenter l’ensemble des acteurs de la volaille, c’est en fait la loi du plus fort. Et l’Etat s’en dégage complètement. Il devient ainsi complice, en ne se souciant pas de l’équité, en son sein.

Depuis plusieurs années, nous nous sommes opposés au confinement des volailles, mesure imposée pour freiner la diffusion du virus. En plus d’être complètement inefficace (la quasi-totalité des élevages touchés par le virus sont des élevages de type industriel, et claustrés), cette disposition signe la mort de l’élevage fermier ; Car ce sont au bas mot 4 mois de claustration imposée+, par précaution de 2 à 6 mois supplémentaires. Et pendant ce temps-là les étiquetages bios, liberté, ou plein-air ne sont pas modifiés. Une tromperie supplémentaire pour le consommateur.

Nous éleveurs indépendants, subissons de plein fouet toutes les complications administratives, et économiques de cette gestion, faite par, et pour le modèle industriel. Et, les aides et subventions sont toujours conditionnées au fait de devoir « rentrer dans le moule ». Et contre les récalcitrants, ce sont toutes sortes de  pression psychologique, sociale par les milieux professionnels et autorités, si nous résistons.

Nous avons déjà reçu 3 lettres de mise en demeure, et sommes convoqués dans une semaine au siège des Services Vétérinaires à Niort. Malgré une longue expérience d’adversité dans la vie, j’avoue que cette pression  me pèse. Heureusement  que Yoann, mon fils, qui a remplacé Dominique en tant qu’associé depuis 5 ans fait preuve aussi de beaucoup de pugnacité ; Heureusement surtout, que nous avons su constituer tout un groupe de 80 collègues, indépendants, et de la région proche, pour porter collectivement notre défense. Allez voir sur Facebook ou internet : Sauve qui poule Poitou

J’ai vraiment conscience de mener une guerre pour la défense du monde paysan, pour composer avec la nature, avec le vivant. Je ne suis pas vraiment serein, mais je suis en paix. Je sais que certains collègues vont décrocher. D’autres, avec un projet d’installation vont renoncer.

Macron pense que l’avenir de l’agriculture c’est le numérique, la génétique, la robotique…..

Nous pensons que c’est le savoir-faire paysan, et la recherche, avec, et pour les femmes et hommes qui en vivent.

Nous pensons que la meilleure façon de maitriser ce virus (et les suivants..)C’est de limiter les concentrations, et la taille des élevages, de revenir à des souches plus rustiques, même si elles poussent moins vite. Mais surtout de cultiver la biodiversité. Chercher à éradiquer un virus, c’est de la connerie. La nature a toujours le dernier mot. Et, dans ce domaine l’élevage plein-air c’est non négociable. La confrontation sera dure. Nous éleveurs tous seuls ne ferons pas le poids. Nous avons besoin de l’implication des consommateurs, des citoyens, pour défendre une bonne gestion de l’argent et de l’espace public.

Merci, à chacune, chacun, d’aller voter pour défendre notre bien commun, et d’agir partout pour faire vivre, ici et ailleurs des paysans nombreux, et responsables, au service d’une souveraineté alimentaire en danger.

Ecrit, ce lundi 6 juin 2022, avec beaucoup de détermination et d’humilité, sans haine, avec un sentiment fort de gravité, et néanmoins plein d’espérance en la vie.

Jean-Paul

Sauve qui poule Poitou

La situation

Vous entendez sûrement parler de grippe aviaire en ce moment, une maladie de plus avec laquelle il va falloir apprendre à vivre. Elle fait des ravages dans les zones à forte densité d’élevage, le sud-ouest avec sa production de foie gras et cette année dans l’ouest avec son berceau de volailles de chair et de canard prêt à gaver (filière qui a été concentrée davantage dans l’ouest suite à l’épisode de grippe aviaire de l’année dernière dans le sud ouest). La Vendée est à plus de 500 cas, là où les Deux-Sèvres sont à une 40ène. C’est une maladie qui entraine de forte mortalité sur l’élevage et qui bloque la France en termes d’exportation. La viande, même d’une volaille contaminée, est consommable sans distinction avec une volaille seine.

Les mesures prises par notre gouvernement pour anticiper l’épidémie dès septembre 2021, ont favorisé un système sans se préoccuper d’en piétiner un autre, toute volailles en France doivent être confinées et ce jusqu’à nouvel ordre. La preuve 6 mois plus tard, que ce confinement est une mesure inutile. Pire, selon nous, elle accentue la propagation du virus !

Notre collectif

Chose positive, nous nous sommes serrez les coudes entre éleveurs et avons créé un collectif pour défendre le plein-air fermier « sauve qui poule Poitou » soutenu par la confédération paysanne entre autres. Parce qu’on a besoin de se soutenir entre nous, c’est indispensable pour notre moral, et malgré ça beaucoup d’entre nous parle de ne pas redémarrer leur activité s’ils sont contraints d’éliminer leurs animaux. Nous sommes hors la loi, car nos volailles sont dehors, nous essayons de faire valoir notre position, en vain. L’extérieur est un complément alimentaire pour nos animaux, un lieu d’exercice et de santé. Les enfermer ne respecterait pas le bien être de l’animal, ni celui de l’éleveur qui se réjouit de les voir en bonne santé, c’est pourtant devenu la norme 6 à 8 mois par an, avec une adaptation du cahier des charges bio qui se plie malheureusement à la loi. De nombreux consommateurs sont trompés car les volailles biologiques et confinées ne possèdent pas d’étiquetage spécifique (bien que chez nous elles continuent de sortir). 

L’extermination

Les mesures s’intensifient depuis le mois de mars, la préfecture a signé les premiers arrêtés d’abattage de masse qui vise à tuer toutes les volailles saines à 5 km autour des couvoirs. Un arrêté nous concernant est sortie lundi 11 avril. Il existe peu de couvoir en France et la génétique doit être préservée mais cette politique de terre brûlée est radicale et démunie de toute éthique. On tue tout, on indemnise avec nos impôts et on remet en place le plus tôt possible. Rien n’est prévu pour solutionner le problème sur l’avenir et nous ne voyons pas pourquoi cela ne serait pas pareil l’hiver prochain, rien n’est fait pour lutter contre la maladie sur le long terme. La remise en question du monde agricole n’est pas encore au goût du jour, dans le feu, dans l’urgence, on tue et on verra si c’était utile après … Notre métier perd de son sens, …

Appel à soutien de quelques natures qu’il soit … particuliers ou professionnel. Nous avons besoin de personnes présentes actives, de soutien moral, logistique, financier et besoin de lien de communication car beaucoup de choses se passent dans l’ombre …

Dans l’attente de la création d’une adresse mail pour le collectif vous pouvez envoyer un mail chez nous : earlgobin79@gmail.com. Présent sur facebook : sauve qui poule Poitou

Ci- dessous les propositions faite pas la confédération paysanne et le modef pour gérer la crise en 2021.

Alerte au confinement des volailles !

Les volailles bio et label, désormais élevées en claustration au moins 6 mois par an ????

Vous en pensez quoi ?

Pour nous c’est non !

Face au risque, (réel, mais qui ne touche que les volailles) d’une nouvelle épidémie de grippe aviaire, le gouvernement vient de décidé, à partir du 5 novembre la claustration (ou mise à l’abri, ça fait plus doux) de toutes les volailles, sur tout le territoire Français,

Ou comment notre gouvernement laisse les commandes de l’agriculture à la Fnsea, et aux industriels,

Dans toute crise, il faut des coupables. Dans le cas de la grippe aviaire, l’élevage plein, est le bouc émissaire tout trouvé, avec les oiseaux migrateurs, comme vecteurs du virus.

Des cas de grippe aviaire ont été trouvés dans la faune sauvage, en fin d’été.

Mais, tout récemment, dans des très gros élevages aux Pays Bas, Danemark, Italie, et surtout Allemagne, ça semble être l’explosion du virus H5N1.

Et, comme la période des migrations commence, le gouvernement a choisi d’ouvrir le parapluie de précaution tout grand : tous aux abris ! et pour tout le monde !

Pour l’élevage industriel, pas beaucoup de changement : renforcement de l’hygiène et des désinfections.

Mais nous imposer la même sanction a des conséquences tout autres pour nous :

Tout notre système d’élevage en bio repose sur le renforcement des défenses immunitaires de nos animaux. Et pour ça, l’accès aux parcours extérieurs la majeure partie de leur vie est essentiel.

– De vastes parcours (4 M², minimum dans le cahier des charges bio, 10 M² minimum, chez nous) contre la concentration de l’élevage.

– De véritables aires d’exercice physique, sur des parcours aménagés, et boisés, mais surtout une complémentation alimentaire (verdure et vitamines, insectes, vers de terre, minéraux…)

– Et, le bien être des volailles est évident, avec aussi un bâtiment confortable, avec aliment et eau d’abreuvement à l’intérieur.

Nous imposer le confinement représente tout bonnement la négation de notre métier.

Et, scandale supplémentaire, l’étiquetage des volailles, ou œufs n’en sera pas modifié.

Malgré le fait que des volailles ne seraient jamais sorties dehors les mentions plein air ou liberté ne seraient pas retirées.

L’explication en est que puisque c’est « « un cas de force majeure », décidé par l’État, il s’impose face au cahier des charges, ou autres chartes.

Depuis le début de l’année, où de telles mesures sont en discussion, nous avons sans cesse dit notre opposition :

– au sein des instances professionnelles : interpro, où Jean-Paul siège, comme représentant de la Confédération Paysanne,

– dans les groupes de travail gérés par le ministère,

– et directement, par de nombreuses rencontres avec le ministère de l’agriculture (Dgal)

Si, au sein de l’interprofession, c’est le rapport de force où nous sommes ultra minoritaires ; Avec le ministère, nos échanges sont respectueux, et nous laissaient augurer une vraie prise en compte des spécificités de l’élevage paysan, de plein air !

Aussi, c’est la douche froide, et la colère quand la nouvelle du confinement obligatoire est tombée.

C’est vraiment le rouleau compresseur de l’agriculture industriel qui veut imposer son monde, ses conceptions, et ses normes.

Nous faisons appelle aux consommateurs, aux citoyens, et aux politiques, pour réagir, avec nous.

Nous sommes engagés, ensemble pour une alimentation de qualité, et qui a du sens. Nous développons toute une économie, répartie sur tout le territoire Français. Et toutes ces fermes, souvent modestes, mises ensemble représente un poids économique, et social considérable.

Avec détermination, nous entendons persévérer à exiger le respect du contrat de confiance entre les producteurs bio et les consommateurs.

Nous ne nions pas la réalité, nous voulons la regarder en face, et sommes évidemment prêts à des aménagements, comme nous l’avons toujours fait ; mais pas un couteau sous la gorge !

Grippe aviaire

La grippe aviaire est présente depuis de nombreuses années dans le monde s’est fait plus amplement connaître en France depuis quelques mois. Les échanges internationaux n’y étant pas pour rien, puisqu’il aide ce virus à se propager rapidement et à grande échelle. Ce nouvel épisode de grippe aviaire, de plus en plus ravageur, ne porte aucun préjudice à l’homme. Ouf ! Nous pouvons continuer à manger nos bonnes volailles.

Les sujets meurent très rapidement après avoir été atteints par le virus et le transmettent à leur congénère tout aussi rapidement (via l’air et la fiente), engendrant de grandes pertes pour les producteurs. Les services sanitaires se doivent donc de prendre des solutions radicales pour limiter sa propagation et de rappeler que la négligence de certains peut mener à des conséquences désastreuses.

Cependant des manières différentes de penser sont observables. Celle d’une politique qui pense atteindre le Risque zéro en aseptisant systématiquement, c’est-à-dire en tuant un maximum de microbes pour rendre les choses propres. Et celle des paysans, pris parfois pour des inconscients,  qui pensent que la gestion de ces risques par l’État n’aboutit qu’à la création de souches encore plus résistantes.

Il est vrai qu’il peut être dur de s’imaginer pouvoir cohabiter avec des microbes et pourtant ils sont omniprésents. Tuer un microbe inoffensif, c’est laisser la place à un autre qui, pour se protéger d’agents qui pourraient lui nuire,  va muter. Tout être vivant cherche à lutter pour survivre, chaque lutte lui permettant d’être plus résistant. Alors, accepter cette aseptisation n’est ce pas donner la voix libre à des virus provoquant la grippe aviaire de devenir plus virulents ? N’est ce pas rendre les volailles plus vulnérables à ce type de virus ? Une résistance peut être tout aussi bien acquise par un microbe, que par une volaille. Donc ne serait ce pas plus judicieux de rendre nos volailles résistantes à ce pathogène ? Une étude de l’OMS prouve que des poules de basse-cours résistent à des virus hautement pathogènes. Cette façon de voir les choses, bien qu’en incohérence avec le système productiviste actuel, est certainement la plus naturelle. Certain grand groupe industriel qui exportent y joue leur carrière. Es-ce de là que viens cette pression insupportable à s’en dégouter de son métier? Désormais le virus est présent, et même si dès l’arrivé du beau temps le virus sera détruit, nous risquons de le revoir tous les ans !

 

Lisez donc ce super article de sauve qui poule ci-dessous ! Et n’hésitez pas à partager !

COLLECTIF SAUVE QUI POULE – MANIFESTE

 

Aéroport de Notre Dame des Landes

Notre point de vu sur le sujet, celui d’agriculteurs.th

Disparition des terres agricoles

Entre 1960 et 2010, la superficie agricole a baissé de 20 %, soit 7 millions d’hectares, souvent parmi les meilleures terres. De plus, ce rythme s’accélère. Jusqu’ici, on évoquait l’artificialisation des sols à raison de 1 % du territoire (l’équivalent d’un département) tous les dix ans. A présent, avec 800 kilomètres carrés supplémentaires bétonnés chaque année en France, on atteint plutôt l’équivalent d’un département tous les sept ans.

D’un point de vu mondiale

Selon un rapport de l’ONU (11 août 2010) : 19,5 millions d’hectares de terres agricoles sont converties chaque année en terres pour le développement industriel et immobilier.

Selon le CCFD Terre-Solidaire, 100 000 hectares de terres sont bradés chaque année à des investisseurs privés des pays industrialisés (qui accaparent des terres aux pays en développement). N’ont-il plus suffisamment de terre chez eux ? (en Afrique : http://www.libreafrique.org/Bedard_landgrab_210410)

Un mal pour un bien ?

Les quelques intérêts que nous pouvons y trouver sont souvent injustifiés. Dans le contexte de la COP 21 qui vise à réduire notre impact carbone, ce projet va t-il dans le bon sens ?  Je vous envoie vers un lien qui donne quelques arguments :

http://lipietz.net/spip.php?article2927/

http://www.ecologie-pratique.org/article.php/Notre-Dame-des-Lande-arguments-du-non

 

=> Là où nous voulons en venir, c’est que nos terres agricoles sont précieuses. La gastronomie Française est réputé de très bonne qualité dans le monde entier, nous nous devons de préserver l’agriculture qui va avec. Préserver l’agriculture, c’est savoir dire NON aux personnes qui veulent la détruire.

 

http://www.alternatives-economiques.fr/l-agriculture-grignotee-par-la-ville_fr_art_1149_59046.html

http://ccfd-terresolidaire.org/infos/souverainete/accaparement-des-terres/terres/

http://www.stevecutts.com/animation.html => Vidéo « MAN » caricature sympatique

http://www.taranisnews.com/

TAFTA – Traité Transatlantique

tafta

Nouveauté pour certain, connu depuis plus de deux ans pour d’autres, …

Connu sous le nom de TAFTA, TTIP, PTCI, ZLET, APT … nous parlons de la même chose :

Un accord de libre échange entre l’Europe et les Etats Unis qui va à l’encontre d’une agriculture paysanne !

Ce projet d’accord de libre-échange et d’investissement vise à libéraliser encore davantage les échanges commerciaux entre les États unis et l’Union européenne en démantelant les droits de douane et en s’attaquant aux normes et régulations. Cet accord scellerait le sort des économies européennes et nord-américaines dans une même allégeance ultralibérale aux profits des multinationales.

Aucune consultation des peuples n’a eu lieu sur l’opportunité de débuter ces négociations. Au contraire, les citoyens sont tenus à l’écart de discussions se déroulant dans la plus stricte confidentialité entre une poignée de négociateurs, experts non-élus et lobbyistes invités.

Difficile d’imaginer qu’un accord de cette ampleur là puisse n’avoir aucun impact sur notre agriculture ! S’ils ne veulent pas nous dire ce qu’ils sont en train de négocier, c’est qu’ils ne veulent pas attirer l’attention. Nous les imaginons capable d’une grande détermination pour des raisons purement économiques.

Tout ça pour : une « relance de la croissance prévue de 0,09 % sur 7 ans » (soit 0,01 à 0,05 % par an, ce qui est franchement ridicule).

Le CETA, l’accord entre l’UE et le Canada est lui négocié depuis 2009 et en phase de finalisation. Moyennant l’approbation du Conseil et du Parlement.

Il n’est pas encore trop tard pour agir !!

https://www.laquadrature.net/fr/TAFTA

https://www.collectifstoptafta.org/

https://stop-ttip.org/fr/